Ça y est c’est fait, nous sommes rentrés (Rustine et moi-même) de notre session d’une semaine sur le lac de …, un lac de barrage de 189 ha à 695 m d’altitude où l’eau est relativement noire et comme chaque lac de barrage le niveau fluctue selon les saisons.
Nous avons choisi ce lac pour sa tranquillité et son côté sauvage du fait de sa grandeur , parce que l’accès aux berges se fait obligatoirement par bateau (thermique autorisé) et que la quasi totalité du lac est en pêche de nuit pour la carpe.
Nous n’avions pas beaucoup d’infos sur les moeurs des poissons de ce lac, mais il ne semblait pas y avoir une très gros cheptel, mais de belles carpes et honorables en poids.
Rustine avais déjà fait un séjour sans réussir a attirer les belles dans son épuisette, tous restait à faire…
Arrivés sur place c’était partie pour le premier d’une longue série de chargement/déchargement du matériel.
Puis c’était le tour du choix du premier poste, le hasard nous conduisit à l’arrivée d’eau ou celle-ci était fraiche (13°) les champs et buissons immergés et des fonds dignes des plus grand canyons américains…
C’est donc avec les lieux et les appâts les plus divers et variés que nous avons appréhendé cette première nuit ; mais avec un certain espoir, à l’écoute des sauts qui avaient commencé dans la soirée dans la partie des arbres immergés.
Et c’est donc à minuit pile que les détecteurs me réveillèrent pour une petite bataille dont ces carpes de barrage ont le secret et quelle plaisir de sortir le premier poisson d’un lac qui nous est inconnu et cerise sur le gâteau, après plus de dix ans d’attente c’est une linéaire…
Le sac étant bien sùr interdit, c’est donc d’énormes spots qui nous ont permis d’avoir cette belle lumière sur les photos…
Suivront deux jours de vache maigre ou à part une petite sauvage de pisciculture qui viendra une soirée, nous serons occupés à photographier la faune et la flore.
C’est donc sans regret que le campement fut déplacé après un joli tour du lac, sur le poste « quatre étoiles » du lac :
vue panoramique à 180 d°, îles à proximité, des cannes abritées du soleil et de la pluie 24h/24h.
Vue sur le coucher de soleil, lever de soleil sur un champs rempli de nos amis les insectes pour la macro, bref que du bonheur…
Mais forcément c’était trop beau pour que les poissons apprécient notre confort et viennent nous rendre visite.
C’est donc le cœur brisé que nous sommes repartis du côté de cette arrivée d’eau, sur un « poste à chèvres » où les carpes avaient semble t-il élue domicile et cela se confirma dès la soirée avec un combat au milieu du lac avec un coucher de soleil extraordinaire.
C’est donc en essayant de capturer notre dernier poisson à l’aide de ces graines qui sont semble t-il les seules à marcher que nous terminerons cette aventure sur ce lac que je vous conseille car tous les pêcheurs du coin ont compris que nous étions tous là pour la même passion et que le lac était suffisamment grand pour tout le monde à partir du moment où l’on respectait ces lieux.