Bonjour à tous, nous nous sommes posé la question quand il a fallu s’inscrire a l’intersite , nous sommes un Forum récent qui prend ses marques gentiment et nous n’avons pas le nombre de membres de certains sites.
L’essentiel étant de participer nous nous sommes lancé et je vous présente aujourd’hui le résultat.
Dès le premier week-end se déroulait la fête de la pêche à la Baconnière, la scène se passe à la carrière gérée par l’amicale des pêcheurs du village dont je fais partie en tant que secrétaire.
C’est une ancienne carrière à chaux qui s’est remplie au début du siècle, les fonds atteignent 30 mètres pour une superficie de deux hectares.
Le cadre est assez dépaysant, d’un côté vallonné par les refus datant de l’exploitation de la carrière, de l’autre une prairie avec quelques fois ses vaches …
Nous attendons une quarantaine de pêcheurs le matin et un peu plus l’après-midi avec les femmes et les enfants qui viendront manger à la carrière.
La journée commence par les traditionnelles tripes accompagnées d’un petit verre de Blanc (avec modération bien sûr), vers dix heures on commence à pêcher.
Pour l’occasion quelques truites ont été lâchées afin d’assurer quelques prises pour tous, l’ambiance est détendue et placée sous le signe de la convivialité car ceci n’est pas un concours avec un règlement bien spécifique, chacun pêche comme il le veut …
Vers douze heures c’est l’heure de l’apéro et tout le monde se rassemble, pendant ce temps les membres du bureau s’affairent autour du barbecue et s’assurent que tout sera près dans les temps.
Ce moment autour d’une buvette vaut le détour c’est l’heure des grands débats ! pêche, météo, loisir, info locale, bref tout y passe et chacun y va de son opinion.
C’est l’heure où ma petite famille vient me rejoindre pour manger et profiter de l’après-midi pour taquiner la truite. Après le repas les enfants présents sont excités et sont impatients de tremper le fil, malgré tout une certaine compétition s’installe entre eux vu qu’il y aura un classement à la fin de la journée.
C’est parti tout le monde est concentré et prêt à en découdre, le plaisir est lisible sur le visage des enfants quand les premières truites se laissent piéger, et c’est l’occasion de se mesurer au voisin, « dis papa elle est plus grosse que celle de Jimmy hein !!! »
Linda restera concentrée l’après-midi mais à part une décroche elle n’aura pas l’occasion de sortir un poisson. Les enfants, en revanche, s’assureront la tête du classement et sont fiers de leur coup.
Ça pêche pour bast01
petite pêche du 27 avril :
Samedi soir je suis en train de m'empiffrer le reste des chocolat de Pâques qui traînent depuis un mois sur mon étagère.
Je ne tien plus en place !! (ça va faire plus de 3 semaines que je n'ai pas trempé un fil ! )
Je décide donc de ne pas attendre la première lueur du jour comme prévu au départ et n'écoutant que mon courage je braverai la répression pour assouvir le besoin impérieux de pêcher qui me taraude depuis plusieurs jours !!!
Le départ ne se fera pas sans quelques petits soucis : j'avais oublié que lors de ma dernière session une "petite" carpe était littéralement passée au travers de mon épuisette et je me retrouve donc en train de faire de la couture dans mon garage à minuit sous l'œil médusé de mes voisins qui partent en boite en se disant "il est vraiment maboul celui-ci"
Le Rhône est en crue :
j'ai donc prévu de pêcher une petite lone proche de chez moi que j'ai repérée depuis plusieurs jours
1 h du mat' tout est fin près. Dans une grosse demi-heure je serai enfin au bord de l'eau
A mon arrivée je dois me rendre à l'évidence : il fait nuit noire, pas de lune : je ne vois vraiment rien du tout !
Il me sera donc impossible de pêcher 2 des 3 spots repérés la veille, je me rabattrai donc sur la bordure là où la veille j'ai vu plusieurs fouilles. Ces 2 lignes seront eschées et amorcées au maïs doux, la 3ème canne pêchera à la bille maison fish&squid une belle touffe de nénuphars que j'arrive à distinguer malgré l'obscurité.
02h30 tout est enfin en place et je compte bien me faire un petit somme en attendant le lever du jour mais il n'en sera rien .......
3h15 alors que je commence à m'assoupir la centrale émet quelques petits bips qui me sortent de ma torpeur mais rien de bien méchant et je me dis qu'un poisson a peut-être touché le fil ou qu'une saleté de brème joue avec la bouillette qui est placée vers les nénus.
Un quart d'heure plus tard re-bip puis biiip puis biiiiiip ! départ timide mais départ quand même ! YES !! je prends contact avec le poisson, il n'a pas l'air énorme mais me donne du fil à retordre et après 10 min de combat c'est une magnifique miroir très colorée qui brille sur le tapis de réception. Je m'apprête à la mettre au sac quand je m'aperçois que c'est une femelle et qu'elle perd des œufs !! je trouve ça bizarre à cette époque mais du coup elle évitera le sac et du même coup la photo pour rejoindre immédiatement son milieu naturel
Il est 4h15 et je suis à peine recouché qu'un nouveau départ se produit toujours sur la même canne, cette fois le poisson ne semble pas beaucoup plus lourd mais j'ai du mal à contrer ses rush très rapides au point qu'au bout d'un moment j'en viens à me demander si ce n'est pas un amour ou bien il est plus gros que ce que je pensais. Mais non c'est une petite miroir fuselée d'à peine 6 kilos mais dotée de nageoires surdimensionnées !!
Un poisson vraiment magnifique !, c'est un mâle, il perd de la laitance mais il rejoindra quand même le sac.
Il est maintenant presque 5h, dans moins d'une heure il fera suffisamment jour pour tendre les 2 lignes qui étaient en bordure et qui n'ont rien donné sur les spots prévus à l'origine : un arbre immergé et une souche qui dépasse à peine de l'eau.
A 6h00 c'est chose faite : je n'attendrai pas plus de trois quart d'heure avant que la ligne de la souche produise un départ fulgurant !!! le combat est encore une fois intense pour un poisson de cette taille, il fait 8 kilos, c'est encore un mâle et lui aussi perd de la laitance
Il est 8h30 quand la canne située vers l'arbre immergé démarre à son tour m'apportant un nouveau poisson. Celui-ci est vraiment très combatif et une fois de plus c'est un très beau poisson de 12,5 kilos.
A 10h00 la température commence sérieusement à monter et de nombreux bips intempestifs se font entendre sur toutes les cannes au point que je commence réellement à m'énerver. 1h00 plus tard après plusieurs ferrages "dans le vide"je tiens enfin un des coupables ! MIAOU !!!!!
2 carpistes en repérage me confirmeront que la lone en est infestée rendant la pêche difficile à la belle saison.
Vers midi un nouveau départ se produit vers la souche et je suis en plein combat quand la canne des nénus s'emballe à son tour, j'écourte le combat afin de ferrer ce poisson mais je le décrocherai juste au bord certainement à cause de ce ferrage tardif !
Les nénuphars m'apporteront un dernier poisson vers 14h00 et pas le plus moche …
A mon départ vers 16h00 je suis comblé et aussi à moitié mort (je n'ai pas pu dormir du tout !)
A noter que j'ai pris 5 mâles pour une seule femelle et que tous les poissons semblaient près pour la fraie. A mon grand étonnement j'ai mesuré l'eau à 18° (la semaine précédente elle était à peine à 10°).
Les poissons de cette lone sont vraiment très beaux et dotés d'énormes nageoires leur procurant une puissance rare pour des poissons de ce poids !
Une petite transition avec quelques clichés de ce qui nous entoure à cette saison au bord de l’eau.
Après de longs mois sans pêche je me décide à bloquer deux jours pour pêcher, je décide de partir pour une gravière vierge de carpistes où je me suis déjà cassé les bouillettes plusieurs fois mais le jeu en vaut la chandelle vu ce que j’ai pu observer dans cette eau très claire et assez encombrée…
Je décide d’y faire un aller-retour l’avant-veille du départ pour repérer l’activité si il y en a et amorcer différents spots avec une bonne quinzaine de kilos d’appâts composés de pellets et bouillettes.
Le lundi après-midi j’arrive sur les lieux en milieu de journée pour 48H00, je commence par mettre le bateau à l’eau et je vais visiter les différents spots amorcés. Seuls deux spots ont été nettoyés sur la bordure d’en face. C’est donc avec confiance et frustration que je démarre cette session, les spots à pêcher sont à 200 mètres d’où je comptais m’installer et pour achever le tout un petit bosquet immergé à mi-chemin, combat obligatoire en bateau à prévoir si ça démarre…. en espérant que ça passe.
L’eau est très claire on voit jusqu'à trois mètres sans souci, c’est donc à l’aide du masque et du tuba que je déposerai mes montages, ce qui ne sera pas un luxe sachant que le fond est recouvert d’herbe sur 95% de la surface.
En déposant mes lignes je peux observer de nombreux poissons : carpes, gardons et deux très gros black-bass que je me promets de venir taquiner dès que j’aurai tendu mes cannes.
Je pars donc armé de ma canne à manier et d’une cuiller pour essayer de tenter un black
Après plusieurs coups de cuiller sur le secteur de mes observations, alors que je viens de lancer, j’aperçois une ombre derrière ma cuiller sans pouvoir distinguer ce que c’est. Je ralentis et le poisson vient taper dans ma cuiller sans la prendre, je peux maintenant le voir nager derrière ma cuiller à une dizaine de mètres du bateau et fondre d’un coup en ouvrant la gueule sur ma cuiller à la limite du décrochage tellement j’ai ralenti. Ferrage, c’est au bout un beau brochet qui rejoindra son élément après la photo.
Cet instant a été magique, n’ayant pas l’habitude de pêcher des eaux très claires j’ai apprécié de voir le poisson jouer et mordre sur la cuiller, une belle montée d’adrénaline également …
A peine ce poisson remis à l’eau qu’une canne démarre à plus de deux cents mètres, je prends la canne et réalise que l’épuisette n’est pas sortie, je prends donc le filet dans le fourreau et saute dans le bateau rejoindre ma fugitive.
Je pense aux arbres immergés et dirige le bateau vers une zone dégagée avant de prendre contact avec ce poisson. Le combat est plutôt rude d’autant que je n’ai pas le manche de l’épuisette …
Tant bien que mal je réussis à glisser ma prise dans les mailles du filet et à le hisser à bord. C’est vraiment un beau poisson, je suis aux anges ! ça faisait plusieurs fois que je venais ici pour un tel poisson et sans grande réussite.
L’après-midi passe vite d’autant que j’ai de la visite, je rencontre un jeune avec qui nous échangerons pas mal de temps. C’est ça aussi la pêche : rencontrer de nouvelles personnes et partager son expérience.
Je reprendrai un poisson dans la nuit toujours en bordure.
Au petit matin les poissons sont actifs dans les branches en bordure et se préparent à frayer, le soleil de la veille a dû réchauffer l’eau et ces dames se préparent à leur rituel annuel…cela se fait ressentir sur la pêche et aucune touche ne se produit…
Vers dix heures en rentrant de tendre une canne en bateau j’explose le boudin avant du Plastimo, c’est vraiment pas de chance et il va falloir prendre une décision rapidement car sans bateau pas la peine de continuer à pêcher. C’est quasi impossible de mener un combat à son terme du bord sur cette gravière encombrée.
J’effectuerai donc un aller-retour à la maison pour changer de bateau. En milieu d’après-midi tout est installé de nouveau.
La fin de cette mini session sera calme, les poissons étant occupés à autre chose qu’à se nourrir ….
A suivre…………..