Pas d'chez nous...

vrai, mais est-il vraiment besoin de trouver des qualités et des défauts à tout pour justifier le fait d'aimer ou non, d'avoir peur ou non? D'autant que tout ne peut se targuer d'avoir des défaut ou des qualités et de surcroît de façon universelle. C'est un cercle vicieux:
La peur concerne le plus souvent ce que l'on ne connait pas et par peur on ne cherchera pas à connaitre... Comment comble t'on alors intelectuellement ce vide (puisqu'on en parle, c'est que l'on a des choses à en dire)? La plupart du temps par des préjugés, des a-priori, des partis pris, tout simplement parce qu'il est naturel pour l'homme de combler ses propres lacunes avec au moins quelques informations... La plupart du temps, dans le registre de ces peurs, l'objectivité des informations cedera la place à des idées parfaitement subjectives qui de surcroît viendront conforter la peur ou les "raisons" justifiant d'avoir peur. Parfois cela peut être évident et justifiable (pas besoin de se jeter dans le vide d'un précipîce pour savoir qu'on a raison d'avoir peur sur ce qui se passera en arrivant en bas lol ), mais parfois non, et en ce qui concerne le vivant, en dehors des phobies véritables qui sont bien moins courantes qu'on pourrait le croire (et bien plus surprenantes que la plupart des gens l'imaginent), force est d'admettre que la méconnaissance est la source de la plupart des préjugés. Pour en revenir aux serpents, je connais encore des gens qui pensent que les couleuvres tètent les vaches et que des pattes poussent aux vipères pour mieux leur courir après dans les champs, et oui... ça parait ridicule mais ils y croient vraiment et légitiment leurs "phobie" en argumentant cela de façon on ne peut plus convaincu. A un degré différent, on retrouve cela de plein de façons et de surtout de manière complètement ancrées culturellement! Nos peurs sont "contagieuses" et c'est malgré nous que nous les trnsmettons aussi bien à notre entourage qu'à nos propres enfants.
Les serpents sont des animaux complètement sacralisés et bourrés de symboles, aussi bien religieux que "paiens", tout cela étant directement inspiré des relations qu'entretient l'homme avec son imaginaire. Pour preuve le fabuleux paradoxe entre l'occidental européen et sa "haine" du serpent (qu'il cotoit peu, cet animal n'étant ni particulièrement bien représenté, ni particulièrement inquisiteur dans notre quotidien) et les habitants des régions intertropicales qui vivent au quotidien avec cet animal et qui le considèrent de la même façon que nous un moineau... A l'extrème il sera même déifié...

Tout est donc bien question de relativisme et de contexte, de recul et d'imaginaire. Des données bien difficiles à relativiser quand en plus on refuse d'être confronté à la réalité des faits... Cela ne remet en cause le libre arbitre (le droit de chacun d'aimer ou non sans avoir à se justifier) mais simplement la prestance à vouloir quoi qu'il arrive stigmatiser ce que l'on ne connaît pas d'à priori (justes parfois, franchement erronés la plupart du temps). ces a priori étant 9 fois sur 10 à l'origine d'actes de destruction. Exemple: je tue d'abord et APRES je me demande (peut-être) si c'était une inoffensive couleuvre ou une vilaine vipère. Qu'importe la réponse à cette question car au final, la seule vérité objective qui subsiste, c'est que l'animal y a laissé sa peau, que ce soit une couleuvre ou une vipère...
En tant que pêcheurs (carpistes) ne connaissons nous pas parfois cela face à certains responsables d'AAPP qui imaginent encore que les carpes sont "nuisibles" car elles troublent l'eau en fouillant le fond, qu'elles mangent les oeufs des autres espèces au point de les faire disparaitre, etc... Faut-il évoquer le cas du silure dans la même lancée? On est certes pas dans une notion de phobie ou de peur au sens intimiste du terme, mais force est d'admettre que les résultats peuvent être rapîdement les mêmes (carpes jetées dans les fossés à l'issue des vidanges d'eau closes, silures embrochés sur des pieux au bord des rivières, etc...)

les serpents n'ont rien a craindre de ma personne , quand lors d'une session j'en rencontre un je le fuis , je ne cherche pas a le neutraliser, et ça c'est ancré en moi , c'est l'aspect qui me repousse même en sachant que l'orvet est inoffensif je n'en tiendrais même pas un

je ne pense pas avoir de préjugés, "c'est la trouille" j'aime la nature mais avec des limites

et tout a fait d'accord avec toi , il n'est pas utile de trouver des défauts et des qualités pour AIMER


si deux êtres se rencontrent , et que des atomes crochus bons ou mauvais les lient c'est l'amour

perso avec ma modeste expérience j'ai beaucoup de divergences avec mon épouse et je l'aime

mais je n'aime pas les serpents lol


n'étant plus croyant religieusement parlant, mais ayant une sympathie pour la réincarnation , je ne désirerais pas être réincarné en serpent

Allez: un petit diaporama trouvé sur Youtube: Juste histoire de montrer le côté énorme de certaines espèces (spéciale mention pour les pythons réticulés de chez Bob clark)

Vous voyez: en fait les serpents de nos régions sont de vrais crevettes! lollllllllll

désolé c'est vraiment pas mon truc!!!!!!!!!!!!!

lol mais au moins maintenant tu sais (en partie) pourquoi... Pour le reste des arguments, je t'invites à la maison!